Dyslexie : mieux connaître le Syndrome de Déficience Posturale (SDP)
La dyslexie n’est pas une maladie. Selon des études portugaises et françaises depuis les années 1980, elle ne serait qu’une conséquence possible d’un phénomène beaucoup plus vaste appelé Syndrome de Déficience Posturale, c’est-à-dire, pour résumer, d’un déséquilibre du corps, une asymétrie d’origine génétique et quasi invisible à l’œil nu. Ce syndrome serait lié à une anomalie de développement du sens musculaire appelé proprioception.
La dyslexie toucherait environ 6 à 10% de la population en France. Le pourcentage étant par ailleurs variable selon la « transparence » de la langue du pays (3% en Italie, 20% en Angleterre).
Chez les dyslexiques, la perception de l’espace est altérée parce que les milliers de capteurs sensoriels (contenus dans l’œil, les pieds, l’oreille interne et surtout les muscles) ne fonctionnent pas normalement. On pourrait parler de dyslexie chez un enfant en cas de retard de lecture de plus de 18 mois par rapport à la normale.
Les symptômes sont très variables d’une personne à une autre.
Ils touchent d’abord la posture (façon de se tenir debout : par exemple tête en avant, ou assis : par ex. toujours sur le bord de la chaise). Une position anormale peut être responsable de contractures musculaires, avec de maux de tête, douleurs dorsales…
Des troubles surgissent également dans la perception visuelle et auditive. Ainsi un enfant aura des difficultés anormales de lecture ou d’écriture (orthographe). Il déchiffre mal, ne sait jamais où il en est quand il y a plusieurs lignes de texte à lire… L’enfant déchiffre perpétuellement les mots car les lettres apparaissent en partie masquées par des « zones blanches » - un b sera pris pour un d… - et le cerveau n’enregistre pas le mot une fois pour toute.
Enfin, la perception spatiale (place du corps dans l’espace) n’est pas correcte, le cerveau croit que l’objet regardé est plus loin que sa position réelle.
Le diagnostic est posé après un examen long et minutieux. Le « dépistage » de la dyslexie est possible à partir de l’âge de 7 ans (en milieu de classe de CP). La plupart du temps, les signes du dysfonctionnement sont repérés par l’orthophoniste ou le psychologue qui suit l’enfant (parfois par l’enseignant), et qui pourra orienter les parents vers un ophtalmologue sensibilisé au Syndrome de Déficience Posturale.
Le traitement va consister en une réadaptation sur le long terme des capteurs sensoriels de la personne, et notamment des capteurs proprioceptifs contenus dans les muscles des yeux mais aussi dans le reste du corps.
La guérison repose sur trois impératifs :
- le port de lunettes avec prismes invisibles incorporés, de façon à modifier la perception des mots lus, la perception dans l’espace et l’état de tension des muscles de l’œil (choisissez un opticien qui connaît bien la question),
- le respect de postures particulières pour la lecture, le sommeil, ainsi que des exercices respiratoires journaliers.
Ainsi pour la lecture et l’écriture, un pupitre incliné à 30° sera utilisé à l’école, au travail et chez soi. En position assise, il faut veiller à positionner ses pieds parallèlement et surtout bien à plat ; il faut pourvoir passer deux doigts entre les genoux et le fauteuil : c’est d’ailleurs la position idéale au bureau comme en voiture, pour éviter le mal de dos ou une fatigue permanente,
- si besoin le port de semelles dans les chaussures, spécialement préparées par un podologue spécialisé dans les troubles posturaux. Le contact plantaire est très important : il ne faut pas porter de chaussures à semelles trop épaisse ou à l’extrémité relevée, privant les gros orteils du contact avec le sol.
Le respect du traitement va permettre de modifier la posture et de prendre de bonnes habitudes. Les efforts effectués par les enfants doivent être encouragés et accompagnés par toute la famille.
Mais les résultats sont spectaculaires et visibles entre 1 et 3 mois. Le jeu en vaut la chandelle !
pour une recherche sur internet, taper : dysproprioception
Quelques dyslexiques célèbres : Léonard de Vinci, Galilée, Beethoven, Mozart, Louis Pasteur, Jules Vernes, Agatha Chritie, Walt Disney, Einstein, Winston Churchill, Spielberg, Dustin Hoffman …
Au moins ça évitera que certains médecins
disent des aneries, sur les kf
La dyslexie n’est pas une maladie. Selon des études portugaises et françaises depuis les années 1980, elle ne serait qu’une conséquence possible d’un phénomène beaucoup plus vaste appelé Syndrome de Déficience Posturale, c’est-à-dire, pour résumer, d’un déséquilibre du corps, une asymétrie d’origine génétique et quasi invisible à l’œil nu. Ce syndrome serait lié à une anomalie de développement du sens musculaire appelé proprioception.
La dyslexie toucherait environ 6 à 10% de la population en France. Le pourcentage étant par ailleurs variable selon la « transparence » de la langue du pays (3% en Italie, 20% en Angleterre).
Chez les dyslexiques, la perception de l’espace est altérée parce que les milliers de capteurs sensoriels (contenus dans l’œil, les pieds, l’oreille interne et surtout les muscles) ne fonctionnent pas normalement. On pourrait parler de dyslexie chez un enfant en cas de retard de lecture de plus de 18 mois par rapport à la normale.
Les symptômes sont très variables d’une personne à une autre.
Ils touchent d’abord la posture (façon de se tenir debout : par exemple tête en avant, ou assis : par ex. toujours sur le bord de la chaise). Une position anormale peut être responsable de contractures musculaires, avec de maux de tête, douleurs dorsales…
Des troubles surgissent également dans la perception visuelle et auditive. Ainsi un enfant aura des difficultés anormales de lecture ou d’écriture (orthographe). Il déchiffre mal, ne sait jamais où il en est quand il y a plusieurs lignes de texte à lire… L’enfant déchiffre perpétuellement les mots car les lettres apparaissent en partie masquées par des « zones blanches » - un b sera pris pour un d… - et le cerveau n’enregistre pas le mot une fois pour toute.
Enfin, la perception spatiale (place du corps dans l’espace) n’est pas correcte, le cerveau croit que l’objet regardé est plus loin que sa position réelle.
Le diagnostic est posé après un examen long et minutieux. Le « dépistage » de la dyslexie est possible à partir de l’âge de 7 ans (en milieu de classe de CP). La plupart du temps, les signes du dysfonctionnement sont repérés par l’orthophoniste ou le psychologue qui suit l’enfant (parfois par l’enseignant), et qui pourra orienter les parents vers un ophtalmologue sensibilisé au Syndrome de Déficience Posturale.
Le traitement va consister en une réadaptation sur le long terme des capteurs sensoriels de la personne, et notamment des capteurs proprioceptifs contenus dans les muscles des yeux mais aussi dans le reste du corps.
La guérison repose sur trois impératifs :
- le port de lunettes avec prismes invisibles incorporés, de façon à modifier la perception des mots lus, la perception dans l’espace et l’état de tension des muscles de l’œil (choisissez un opticien qui connaît bien la question),
- le respect de postures particulières pour la lecture, le sommeil, ainsi que des exercices respiratoires journaliers.
Ainsi pour la lecture et l’écriture, un pupitre incliné à 30° sera utilisé à l’école, au travail et chez soi. En position assise, il faut veiller à positionner ses pieds parallèlement et surtout bien à plat ; il faut pourvoir passer deux doigts entre les genoux et le fauteuil : c’est d’ailleurs la position idéale au bureau comme en voiture, pour éviter le mal de dos ou une fatigue permanente,
- si besoin le port de semelles dans les chaussures, spécialement préparées par un podologue spécialisé dans les troubles posturaux. Le contact plantaire est très important : il ne faut pas porter de chaussures à semelles trop épaisse ou à l’extrémité relevée, privant les gros orteils du contact avec le sol.
Le respect du traitement va permettre de modifier la posture et de prendre de bonnes habitudes. Les efforts effectués par les enfants doivent être encouragés et accompagnés par toute la famille.
Mais les résultats sont spectaculaires et visibles entre 1 et 3 mois. Le jeu en vaut la chandelle !
pour une recherche sur internet, taper : dysproprioception
Quelques dyslexiques célèbres : Léonard de Vinci, Galilée, Beethoven, Mozart, Louis Pasteur, Jules Vernes, Agatha Chritie, Walt Disney, Einstein, Winston Churchill, Spielberg, Dustin Hoffman …
Au moins ça évitera que certains médecins
disent des aneries, sur les kf
